Mission humanitaire avec des enfants : faire du bénévolat à l’étranger pour les soutenir
S’engager pour la cause des enfants du monde en 2025, 2026, c’est possible grâce au volontariat à l’étranger et au bénévolat au sein d’associations humanitaires et d’ONG d’aide à l’enfance. Lors d’une mission humanitaire avec des enfants, les volontaires sont amenés à travailler dans différents types de structures (crèches, garderies, écoles, centres…) avec des enfants et adolescents d’âge variés suivant le projet. Par l’aide qu’ils apportent aux structures locales déjà en place, les bénévoles contribuent à l’amélioration des conditions de vie des enfants, de leur accès à l’éducation et leur donnent ainsi de meilleures perspectives d’avenir.
Il existe des missions de bénévolat en faveur des jeunes et des enfants en Afrique, Asie, Amérique du Sud, Europe et Océanie : projets d’accompagnement d’enfants de quartiers défavorisés en Amérique latine, missions d’enseignement dans des écoles en Afrique, volontariat médical dans des hôpitaux en Asie, etc. Vous trouverez sur cette page nos conseils pour partir en missions humanitaires à l’étranger — aussi bien dans le cadre d’un chantier jeunesse, que d’un service civique ou d’un volontariat de solidarité internationale (VSI) — et soutenir les enfants défavorisés du monde.
Table des matières
- Où et pour qui s’engager : quelques exemples de missions
- Comment : quelle attitude les volontaires doivent-ils adopter ?
- Quand : à quelle période est-il possible de s’engager ?
- Pour qui : quelles sont les qualifications requises ?
- Pourquoi : l’utilité du volontariat avec des enfants
3 raisons de s’engager dans une mission humanitaire avec des enfants
- Organiser des activités ludiques et inédites pour les enfants
- Diriger votre élan de solidarité vers les populations qui en ont le plus besoin
- Vivre une expérience porteuse de sens pour revenir chez soi en tant que citoyen du monde
Où et pour qui s’engager : quelques exemples de missions humanitaires auprès des enfants
L’engagement humanitaire en faveur des enfants offre des perspectives diverses. Selon la visée du projet, vous pouvez être amené à travailler avec des enfants de tranches d’âges très différentes :
- bébés : moins d’1 an,
- tout petits : 1 à 2 ans,
- jeunes enfants : 3 à 5 ans,
- enfants : 6 à 9 ans,
- pré-adolescents : 10 à 13 ans,
- adolescents : 14 ans et plus.
Il est tout à fait naturel d’avoir plus d’affinités avec certaines tranches d’âges que d’autres. Certaines personnes vont en effet plus accrocher avec les petits, et peuvent alors se tourner vers des bénévolats autour de la petite enfance. D’autres, en revanche, savent plutôt comment s’y prendre avec les ados. Pour qu’une mission de volontariat soit bénéfique à toutes les parties impliquées, il faut que vous vous sentiez à l’aise dans votre rôle. Nous vous conseillons donc de bien lire la description des projets, qui vous indique souvent l’âge des enfants dont vous aurez à vous occuper, et à contacter l’organisme de volontariat via le formulaire en bas de page pour avoir plus de détails.
Le bénévolat avec des enfants peut se faire dans des cadres variés (au sein d’institutions publiques, d’ONG ou d’associations humanitaires d’aide à l’enfance, par exemple), et certains projets visent même des catégories de population spécifiques, comme les jeunes filles, les enfants atteints de handicaps ou encore les réfugiés.
Dans le menu déroulant « Type d’activité » de notre moteur de recherche, vous ne trouverez pas de catégorie « avec des enfants ». Vous trouverez des projets avec des enfants surtout dans les catégories :
Nous avons ici sélectionné quelques projets pour vous donner une idée des différents types de missions humanitaires pour l’enfance qui existent, mais il arrive souvent que des projets de volontariat appartiennent à plusieurs catégories. Par exemple, il n’est pas rare qu’une mission de volontariat en sport propose aussi aux volontaires de faire de l’enseignement. Là encore, nous vous conseillons de prendre contact avec l’organisation de volontariat pour savoir quel sera exactement votre rôle.
En crèches, garderies, centres et écoles
De nombreuses missions humanitaires dans le domaine de la petite enfance proposent aux volontaires de travailler dans des centres accueillant de jeunes enfants, comme des crèches, des jardins d’enfants, des garderies ou encore des écoles maternelles et primaires. Faire du bénévolat avec des enfants en bas âge consiste généralement à organiser des activités ludiques ou artistiques et à répondre à leurs besoins fondamentaux tout au long de leurs journées.
Chantier jeunes humanitaire pour les enfants au Kenya
Rejoignez une mission auprès d’autres volontaires de votre âge pour contribuer au développement des enfants d’une communauté kényane. En soutien à l’équipe pédagogique, vous participerez à organiser des activités ludiques pour les enfants. Vous pourrez aussi donner un coup de main dans la rénovation du bâtiment. Voir la description de la mission.
Mission dans une garderie pour enfants au Japon
Au Japon, les enfants terminent l’école tôt dans l’après-midi. Des associations prennent le relais pour proposer aux écoliers un temps où ils peuvent faire leurs devoirs ou s’occuper avec des jeux et activités. Ces associations s’appellent des « gakudos ». Dans ce projet, vous rejoindrez l’une d’entre elles au centre de Tokyo et participerez à l’organisation de ces activités pour et avec les enfants. En savoir plus sur ce projet.
En faveur des enfants des rues
Ce type de missions humanitaires vise à soutenir l’intégration et l’éducation des enfants issus de familles pauvres, souvent livrés à eux-mêmes dans les rues. Travailler auprès de tels publics peut se révéler être une expérience particulièrement éprouvante pour les volontaires, qui doivent s’assurer d’avoir la capacité de mener à bien leur mission (voir la partie sur les qualifications requises).
En enseignement
Projet de soutien aux enfants des rues en Bolivie
Rejoignez une association humanitaire qui œuvre auprès des enfants des rues en Amérique du Sud. Ce projet cible spécifiquement les enfants vulnérables de Bolivie en leur permettant de passer leur journée dans des centres plutôt qu’à errer dans les rues. Les bénévoles prennent part à l’organisation d’activités (jeux, sports, danses, musique, art) et assistent le personnel dans leurs tâches quotidiennes nécessaires à la bonne marche du centre. Voir la description de la mission.
Les missions humanitaires en enseignement permettent aux volontaires de donner des cours (souvent de langues) à des enfants de tous âges, en tant qu’assistant d’un enseignant local ou en autonomie, selon le projet et les compétences des bénévoles.
Mission d’éducation à l’environnement en Afrique du Sud
A proximité du Parc National Kruger, engagez-vous pour sensibiliser la jeunesse des villages environnants à l’importance de protéger la biodiversité. Les bénévoles permettent aux enfants de découvrir les espèces locales à travers des activités de plein air, des jeux éducatifs et des discussions de groupe. Vous pourrez aussi vous investir auprès des villageois pour promouvoir l’écotourisme. En savoir plus sur la mission.
Projet éducatif pour les enfants du Laos
Participez à une mission humanitaire auprès d’enfants laotiens en école primaire ou jardin d’enfants. Vous accompagnerez les équipes pédagogiques dans l’animation d’ateliers et jeux pour les enfants. Les bénévoles peuvent donner libre cours à leur créativité pour occuper les enfants avec des ateliers de sport, de musique ou d’artisanat, tout cela en anglais. Découvrir la mission.
En faveur d’enfants handicapés
Les missions en faveur d’enfants handicapés ont souvent lieu dans des centres spécialisés, qui fournissent à la fois éducation et soin aux jeunes malades.
En sport
Le volontariat en sport permet aux bénévoles d’endosser le rôle d’entraîneur, afin de faire bénéficier les enfants des nombreux avantages liés à la pratique d’une activité sportive.
Projet sportif auprès des enfants en Afrique du Sud
Tennis, football, natation, rugby, basketball, handball… Coachez votre sport préféré à des enfants de Port Elizabeth issus de milieux défavorisés, qui n’ont pas l’occasion d’avoir des cours de sport à l’école sans l’implication des volontaires. Vous serez surpris par l’énergie et l’implication des enfants dans ces activités ! Voir la description de la mission.
Au sein de communautés
Pour ce type de missions humanitaires auprès d’enfants à l’étranger, les bénévoles vivent en immersion au sein d’une communauté, et aident ses membres, notamment les plus jeunes, dans leurs tâches et activités quotidiennes.
En soutien aux réfugiés
La problématique des réfugiés est on ne peut plus d’actualité et certains projets de bénévolat se sont spécialisés dans l’aide à ces populations particulièrement vulnérables.
Travailler avec des enfants dans un orphelinat : un voyage humanitaire à éviter
Une dernière remarque importante : nous vous déconseillons fortement de vous engager pour une mission de volontariat en orphelinat. On estime en effet que 80 % des pensionnaires de ces établissements ont au moins un parent en vie. Ces pseudo-orphelinats fonctionnent en effet grâce au trafic d’enfants « recrutés » dans des familles pauvres pour attirer l’argent des Occidentaux (dons, visites, frais de mission…).
Même dans le cas d’établissements honnêtes, il y a beaucoup d’études concordantes qui indiquent que le placement en orphelinat défavorise le développement des enfants, et qu’il vaut toujours mieux soutenir les projets qui luttent pour permettre aux enfants de vivre avec des proches ou en famille d’accueil. Il convient donc d’éviter au maximum de s’engager dans une mission humanitaire dans un orphelinat en Afrique, en Amérique du Sud, en Asie ou ailleurs.
Nous faisons partie d’un réseau international pour la lutte contre le bénévolat dans des orphelinats et excluons complètement de tels projets de notre portail. Voir notre article dédié au volontariat en orphelinat.
Comment : quelle attitude les volontaires en mission humanitaire doivent-ils adopter ?
Sur Guidisto, nous faisons en sorte de ne répertorier que des missions de volontariat utiles et responsables, enrichissantes pour toutes les parties prenantes. Mais pour cela, les volontaires ont aussi leur rôle à jouer, et ce particulièrement lorsqu’il s’agit de s’engager auprès d’enfants. Voici donc quelques points que vous devriez garder à l’esprit pour avoir une attitude responsable et respectueuse au cours de votre mission humanitaire d’aide à l’enfance.
Puis-je tisser des liens forts avec les enfants ?
Au cours d’une mission de volontariat auprès d’enfants, des liens affectifs forts peuvent se créer entre les enfants et les volontaires.
Dans le cas des orphelinats, où les enfants n’ont pas de figure d’attachement stable, ce défilé de volontaires peut occasionner des troubles émotionnels ou psychologiques. C’est entre autres pour cela que Guidisto n’accepte sur son portail aucune mission humanitaire en orphelinat.
Ce risque est beaucoup moins présent lorsque les volontaires travaillent au sein de structures de type garderies, crèches ou écoles, où les enfants rentrent chez eux le soir, et ont donc des figures parentales stables.
Néanmoins, les volontaires ne devraient pas encourager de manière proactive la création de liens émotionnels forts avec les enfants, même avec ceux dont ils se sentent très proches.
Il n’est également jamais bon de leur promettre que vous resterez toujours en contact ou que vous leur enverrez des cadeaux.
En effet, même lorsqu’il est sincère, ce type d’engagement est très compliqué à tenir sur le long terme, et la déception peut être grande du côté des enfants.
Il est donc préconisé d’essayer de garder une certaine distance lorsque vous vous engagez sur une mission de bénévolat avec des enfants.
Pour combien de temps devrais-je partir ?
Dans le cadre d’un volontariat humanitaire auprès d’enfants, nous recommandons de rester au minimum 4 semaines, pour que ceux-ci puissent s’habituer à vous et pour qu’ils retirent de votre présence le maximum de bénéfices. De manière générale, plus vous ferez une mission humanitaire longue, meilleure sera l’expérience pour les enfants et pour vous.
Heureusement, cette recommandation est déjà largement respectée par les volontaires, qui sont selon notre étude publiée récemment en langue allemande, environ 84 % à partir en mission de type humanitaire pour une durée allant de 1 à 6 mois.
Et si les enfants ne m’apprécient pas ?
Gardez à l’esprit qu’en voyage humanitaire à l’étranger, c’est vous qui êtes là pour les enfants… et en aucun cas l’inverse ! Personne ne peut forcer les enfants à être gentils avec vous parce que vous avez payé des frais pour votre mission. Votre rôle est de les soutenir tout au long de votre séjour solidaire et de faire au mieux pour leur être utile.
Si vous êtes motivés et que vous persévérez dans vos efforts pour leur proposer des activités inédites et épanouissantes, il y a fort à parier que la relation avec eux sera mutuellement enrichissante !
Puis-je prendre des photos avec les enfants ?
Lorsque vous vous envolez pour des pays lointains où vous n’avez peut-être jamais mis les pieds, il y a de grandes chances pour que vous ayez glissé dans vos bagages un appareil photo ou un téléphone portable. Il n’y a rien de plus naturel que de vouloir remporter des souvenirs de votre mission humanitaire pour les partager avec sa famille et ses amis, ou même pour soi. Mais les réseaux sociaux ont changé la donne et il est important de remettre en question son comportement, a fortiori lorsque des enfants sont impliqués.
La question du droit à l’image doit d’abord être soulevée, car il n’y a pas de garantie qu’une photo partagée sur internet puisse rester dans le strict cadre privé. Saviez-vous par exemple que lorsque vous publiez une image sur Facebook, celle-ci devient la propriété du réseau social, qui est libre de l’utiliser à des fins commerciales ? Dans ce contexte, on comprend facilement qu’il est toujours préférable d’obtenir le consentement des enfants et si possible de leurs responsables légaux, avant de partager une photo d’eux sur le web. Dans le cadre d’un volontariat humanitaire à l’étranger, n’hésitez pas également à poser directement la question aux organisateurs du projet, car certains ont des règles spécifiques en la matière.
Tout cela peut paraître contraignant, mais ce n’est finalement pas différent de ce qu’exige la loi de certains pays en matière de droit à l’image, où toute personne a le droit d’autoriser ou non la diffusion d’images sur laquelle elle figure.
Soyez également conscients que l’un des principaux arguments avancés par les détracteurs du « volontourisme » (terme péjoratif que nous n’affectionnons pas) concerne le white savior complex ou « complexe du sauveur blanc », qui désigne l’attitude colonialiste de certains volontaires, qui ne verraient dans leur voyage humanitaire avec des enfants qu’un moyen de s’auto-congratuler en allant « sauver de pauvres petits africains ».
Et il est vrai que l’on a parfois l’impression que certains bénévoles se mettent volontairement en scène avec des enfants pour recueillir des éloges sur les réseaux sociaux (et certains vont même jusqu’à en faire leur « argument de vente » sur Tinder).
Nous refusons néanmoins de généraliser cette vision à l’ensemble des volontaires occidentaux car nous sommes convaincus que la majorité des bénévoles s’engagent à l’étranger suite à un élan de solidarité sincère, et nous soutenons leur action et leur détermination. Si il est toujours bon de se remettre en question, surtout en tant qu’Occidental, faire des raccourcis et montrer du doigt les personnes qui ont le courage de se lever de leur canapé pour s’engager en faveur d’une bonne cause sur le terrain est une attitude qui, en plus d’être injustifiée, peut parfois se montrer franchement contre-productive.
Nous préférons donc en appeler à votre sens des responsabilités afin de ne pas tomber dans ce piège. Si vous adoptez une attitude respectueuse tout au long de votre mission humanitaire et que vous essayez au maximum de vous déconnecter une fois sur place, il n’y a pas de raison pour que vous vous reconnaissiez dans la vidéo suivante :
Quand : à quelle période est-il possible de s’engager pour un voyage humanitaire auprès des enfants ?
Si vous voulez faire du volontariat avec des enfants, notamment au sein d’écoles ou de garderies, gardez en tête qu’il peut y avoir des périodes de vacances, notamment pendant l’été (mois de juin, juillet, août) pendant lesquelles vous ne pourrez pas travailler.
Attention car suivant si vous vous trouvez dans l’hémisphère nord (Afrique, Asie, Europe, Amérique centrale et Caraïbes) ou dans l’hémisphère sud (Afrique, Océanie, Amérique du Sud), les saisons, et donc les périodes de vacances, ne sont pas les mêmes !
De nombreux projets humanitaires en faveur d’enfants sont cependant disponibles toute l’année, car les organismes de volontariat organisent leurs propres camps de vacances.
Si vous avez une idée de la période à laquelle vous souhaitez partir en 2025, 2026 ou plus tard, nous vous recommandons de prendre dès maintenant contact avec l’organisme qui propose la mission d’aide à l’enfance qui vous intéresse, afin de voir si vos dates sont compatibles avec le projet.
Pour qui : quelles sont les qualifications requises ?
Ai-je besoin d’avoir de l’expérience dans le travail avec des enfants ?
Si vous êtes intéressé par ce type de missions de volontariat, c’est très certainement parce que vous avez la fibre altruiste et que vous aimez les enfants. Mais est-ce que la motivation seule suffit pour pouvoir partir en bénévolat à l’étranger ? La réponse est : tout dépend du projet !
Votre enthousiasme et votre envie de vous rendre utile peuvent tout à fait suffire pour des séjours humanitaires où vous serez encadrés par le personnel local. Pour d’autres types de projets, les organismes de volontariat demandent d’avoir des compétences spécifiques ou de l’expérience dans certains domaines.
Pour une mission en enseignement par exemple, un volontaire sans expérience aura plutôt le rôle d’assistant de l’enseignant en poste alors qu’on pourra proposer à quelqu’un formé au FLE (Français Langue Etrangère) de gérer sa propre classe en autonomie.
Si vous avez déjà de l’expérience dans la puériculture, le social, le milieu associatif, ou si vous avez l’habitude de travailler avec des enfants en tant qu’enseignant ou pédagogue, n’hésitez pas à le mentionner pour que le projet puisse tirer le meilleur parti de vos capacités. Même chose si vous êtes détenteur du BAFA, qui pourra certainement vous être utile !
Pour éviter les confusions, nous vous recommandons de vous rapprocher de l’organisme de volontariat pour savoir exactement quels sont les prérequis pour effectuer la mission qui vous intéresse et quel sera votre rôle exact une fois sur place. Soyez honnête sur ce que vous êtes capable de faire et ne trahissez pas la confiance que les organisations ou les associations placent en vous.
Si la mission humanitaire vise des populations particulièrement vulnérables comme les enfants des rues ou victimes de négligence, il est important que vous vous posiez la question : « Vous sentiriez-vous capable de participer à un tel projet chez vous ? » Si la réponse est « non », ce n’est certainement pas une bonne idée de le faire dans un pays dont vous ne parlez pas la langue…
Quelle sera ma langue de travail ?
La langue de travail majoritaire pour les missions de volontariat est l’anglais, notamment pour les missions en Asie, Océanie, Afrique et Amérique du Sud. Le français vous sera utile pour les missions humanitaires en Afrique francophone comme le Togo, le Bénin ou encore le Burkina Faso.
Il y a aussi bien sûr d’autres façons de communiquer que la langue parlée, et la gestuelle peut être un outil d’échange puissant.
Néanmoins, il est très important que vous fassiez l’effort d’apprendre quelques phrases dans la langue locale. En effet, même dans certains pays ou l’anglais et le français sont une langue officielle, certaines populations, en général les plus pauvres, ne parlent que la langue locale (comme c’est par exemple le cas à Madagascar, où le français est une langue officielle mais n’est parlé que par 20 % de la population).
De plus, il peut être amusant pour les enfants de vous apprendre leur langue en même temps que vous leur enseignez la vôtre ! D’ailleurs, si vous vous inscrivez à une mission de volontariat en passant par Guidisto, nous vous offrons un guide de conversation dans la langue de votre pays d’action.
Comment les organismes de volontariat s’assurent-ils de mes bonnes intentions ?
Pour assurer la sécurité des enfants et éviter de les mettre en contact avec des personnes mal intentionnées, certaines ONG et associations humanitaires pour l’enfance proposant des bénévolats à l’étranger auprès d’enfants vous demanderont de leur fournir un extrait de votre casier judiciaire lors de votre inscription.
Vous devez donc être préparé à pouvoir présenter un tel document, et sachez que le fait que l’on vous le demande est un très bon signe pour juger du sérieux d’une organisation de volontariat.
Pourquoi : l’utilité du volontariat avec des enfants
Chez Guidisto, nous sommes convaincus qu’une mission de volontariat utile et responsable bénéficie à toutes les parties prenantes. En ce sens, les missions en faveur d’enfants ne font pas exception.
La plupart de ces projets d’aide humanitaire pour les enfants sont basés dans des pays en développement dont la situation est souvent plus compliquée que ce que l’on nous dépeint.
En effet, dans certaines régions du monde, l’accès de la population aux services publics est limité, et les moyens dédiés à l’éducation ou aux infrastructures sociales peuvent être réduits. C’est à cause de telles situations que des enseignants peuvent par exemple se retrouver face à des classes de taille beaucoup trop grande, ou à enseigner dans des bâtiments vétustes.
La venue de volontaires occidentaux permet de soulager le personnel local, et lorsqu’un bénévole s’engage auprès d’enfants, il participe notamment à :
- s’assurer que l’on accorde aux enfants, notamment les plus vulnérables, l’attention qu’ils méritent,
- réduire la taille des effectifs dans les classes,
- proposer des activités supplémentaires aux enfants (sport, jeux, cours de langue, etc.)…
Enfin, il a été démontré que la présence de bénévoles est un facteur d’épanouissement positif pour les enfants, notamment pour :
- l’amélioration de la confiance en soi,
- le développement de leur compétence interculturelle (notamment lors des échanges réciproques d’anecdotes sur leur culture d’origine),
- la motivation à se rendre en classe (il a été observé que la présence de volontaires fait augmenter la participation et la présence des élèves).